Toute crise d’ ampleur historique débouche sur des leçons inattendues et salvatrices, dès lors que les populations savent en tirer les bons enseignements.

Le pangolin chinois ne fait pas exception à la règle: il fortifie le retour de la Chine sur l’échiquier mondial en accélérant son adoption de la révolution digitale, et en mettant en relief certains avantages d’un mode de gouvernance à l’opposé du schéma occidental.

Aujourd’hui, la Chine s’applique à concevoir un « ESG aux caractéristiques chinoises », reconfigurant approches Environnementale, Sociétale et Gouvernementale, qu’elle entend bien transformer dans les « Roaring 2020’s », en avantage compétitif déterminant dans la concurrence entre nations.

Après quatre décennies où l’Empire du Milieu a su s’inspirer du meilleur de l’Occident pour son développement, l’Occident saura t-il à son tour s’ouvrir sélectivement au meilleur de la Chine pour formuler sa nécessaire réinvention?

David Baverez, observateur et acteur privilégié du monde de l’investissement, partagera son regard et son expérience croisés entre Occident et Chine sur les sujets de RSE dans ce contexte de pandémie.

David Baverez est investisseur.

Après quinze années partagées entre Londres et Boston, il vit à Hong Kong depuis 2012.

Durant dix ans (1995-2005), il a travaillé chez Fidelity Investments, avant de créer sa propre société de gestion, KDA Capital jusqu’en 2010.

Basé à Hong-Kong, il partage désormais son temps entre le financement de diverses « start-ups » et la compréhension des disruptions liées à l’émergence de la « Nouvelle Chine ».

Il est l’auteur de « Génération tonique » , « L’Occident est complètement à l’Ouest » (Plon 2015) et « Paris-Pékin express » (Francois Bourin 2017). Il publie régulièrement ses éditoriaux dans L’Opinion et les Echos.

Il est diplômé d’HEC et de l’INSEAD.